Date et heure
06/10/2017 de 15h00 à 15h30
Lieu
Les arts décoratifs
Détails
L’utilisation de techniques numériques modifie de nombreux corps de métier et la conservation-restauration n’en est pas exempte. Elles permettent de proposer des méthodes nouvelles et pertinentes s’inscrivant dans une approche déontologique patrimoniale, tant pour la documentation que la restauration ou le soclage.
Bien que de plus en plus présentes et apparemment simples d’accès, appréhender ces techniques nouvelles pour le restaurateur n’est pas si aisé qu’il paraît. Il convient de bien définir le cahier des charges et de travailler en équipe avec des techniciens spécialistes de chaque domaine. Par ailleurs, la multiplicité des outils nécessite de bien définir avec précision celle qui sera la plus pertinente.
Tout d’abord la réalisation de la pièce en un modèle numérique peut passer par la conception assistée par ordinateur (CAO), la photogrammétrie ou le scanner 3D. Ces trois techniques ne s’excluent pas les unes les autres mais se complètent par leur approche différente.
Pour la fabrication de la pièce, plusieurs méthodes existent : l’impression 3D, le laser et les fraiseuses numériques offrent chacune des avantages et inconvénients.
Cette intervention présentera en parallèle chacune des techniques à travers des pièces d’exemple et des études de cas de restauration dans des institutions patrimoniales internationales.
Intervention réalisée par Marine Prevet dans le cadre de la huitième journée d’études du groupe bois de la SFIIC.